Pages

mercredi 25 janvier 2012

"Laissons le temps au temps"

Je me suis toujours beaucoup interrogée sur le temps. C'est une notion, compliquée à comprendre. Le temps est maître de nos vies, de nos journées; il définit même le jour où nous passons une année supplémentaire. Il m'intrigue et me terrifie. Alors en découvrant "Le Recul du temps" sur le site des éditions Pantheon, ma curiosité a pris le dessus.


Ce recueil de nouvelles, nous fait voyager à travers de nombreuses histoires, toutes plus surprenantes les unes que les autres. D'ailleurs, je vous conseille la deuxième. Un grand merci à Noëlle Baduraux, l'auteur de cet ouvrage, d'être venu jusqu'à moi.

mardi 24 janvier 2012

" J'écris pour m'en sortir."

La prison, il la connaît par cœur. Elevé dans ses bras, il partage sa vie avec elle depuis les années 2000. C’est presque grâce à elle qu’il s’est découvert cet amour pour l’écriture. Sa doctrine : une chronique par jour, publiée sur l’un des réseaux sociaux les plus utilisé du monde. Enfermé mais pas isolé ?

Un coup de téléphone d’une amie et le ton était donné : un stylo, une feuille et surtout une carte 3G, son seul moyen de se connecter sur internet. C’est le 16 août dernier, que celui qui se fait appeler « Youv » (ndlr : voyou) décide de publier sur l’un des réseaux sociaux les plus fréquenté de la planète, une chronique parlant de sa vie, de jeune braqueur qu’il a été à sa vie en cellule. Après dix ans derrière les barreaux, cet homme d’une trentaine d’année se découvre une passion venimeuse qui l’oblige à transgresser les règles du monde carcéral. « L’écriture n’est pas interdite, mais l’accès à internet l’est ». Malgré cela, il préfère prendre le risque de « faire une fois de plus  du mitard » et nous explique que c’est un véritable moyen d’évasion, qui permet d’évacuer tout le mal qui existait en lui. « C’est un peu comme si je vidais mon sac à dos. Le Youv de la rue doit totalement disparaître, mon stylo m’aide à le faire fuir.»

Un meltin-pot de réalisme, d’humour, de prévention et même de sensibilité. Il y raconte  ses « erreurs» sans aucune fierté, ses journées, son point de vue sur l’actualité, il prend position sur de nombreux sujets « j’en ai marre de ce système capitaliste dans lequel l’être humain n’est rien sans l’oseille. Je sais désormais que je n’ai pas le choix et que je dois me soumettre à cela. De toute façon après toutes ces années, je le sais, je ne vais pas changer le monde à moi tout seul» (rire).

Un rire qui en dit long sur cet homme  qui fait face, grâce à son écriture. Malgré une orthographe maladroite, sa plume touche plus de 2500 amis virtuels, qui le suivent et le soutiennent chaque jour, dont une matonne qui lui a avoué « lire ses chroniques du mirador » et a même ajouté que plus de la moitié de ses collèges en faisait autant. Car finalement Youv ne critique pas vraiment sa situation en prison, il s’étend davantage sur ce qu’il y apprend, sur ce qu’il y voit ou encore ou sur bien sur ce qui lui manque. Justement, sa famille occupe une place très importante dans ses papiers et comme il le dit « un homme sans famille, c’est comme un homme sans racine ». Il insiste également sur son passé, sur « cette envie d’argent qui l’a poussé dans le vice ».Il ne cherche pas à se justifier mais peut être à se faire comprendre à travers tous ces textes envoyés illégalement sur la toile depuis son ordinateur.


L’illégalité, Youv la connait bien. A 13 ans, il braque pour la première fois une boulangerie pour trois croissants, c’est ensuite des hypermarchés, des voitures, puis les fusils à pompe sont de la partie, la peur n’excite plus. Les braquages, il les enchainait, c’était son « adrénaline » comme il dit. « A l’époque on avait 15 ans avec mes potes. On tournait en voiture autour du commissariat dans l’espoir que les keufs nous poursuivent. Il y en a qui les fuyait nous on les provoquait. »

« D’ailleurs quand j’étais jeune je jouais dans la pièce du théâtre 
Ali baba et des 40 voleurs l’on m’avait donné le rôle du chef des 40 voleurs  (rires), 
je ne sais pas si c’était un signe ».

Alors même si les surveillants pénitenciers, les « porte-clés » comme il les appelle, rôdent dans les couloirs il parvient à toucher d’un doigt le monde d’en face. Et lorsqu’on lui demande quelle est sa plus grande tristesse, c’est sans aucune hésitation qu’il nous répond « ne pas avoir encore d’enfant, ne pas avoir construit de famille. D’ailleurs c’est ce que je ferai dès ma sortie  ».

P.P

lundi 23 janvier 2012

Violences au travail, et si on en parlait ?

Violences sexistes, sexuelles ou bien harcèlement. Des termes qu’Emmanuelle Cornuault, chargée de mission pour « l’Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail », nous a fait le plaisir de nous expliquer.



Bien plus nombreuses que ce que l’on pense, les femmes victimes de ces violences peuvent être vos voisines, vos amies ou encore vos collègues. Mais à partir de quand peut-on parler harcèlement ? Qui sont ces personnes capables du pire ? Et si vous même vous étiez une victime ?



Jeannette Bougrab, les jeunes et le féminisme.


A l'occasion de sa venue, Jeannette Bougrab, secrétaire d'état à la jeunesse et à la vie associative, nous fait le plaisir de répondre à nos questions. Elle reviendra sur les jeunes dans les quartiers et l'emploi, mais également sur la place des femmes dans la société.

Vous avez dit "Le Choix de Femmes"?




La vie professionnelle, la vie de maman...la vie d’une femme. Savoir faire les bons choix sans se saborder, c’est ce que nous explique Fatma Bouvet de la Maisonneuve.Elle nous raconte également son combat pour la cause des femmes. Une émission passionnante, qui permet d’ouvrir les yeux sur de nombreux problèmes de vie.


dimanche 22 janvier 2012

Journée Internationale de Lutte Contre les Violences faites aux Femmes

A travers mes émissions, j'ai eu la chance de faire la connaissance de différentes grandes voix du mouvement féministe. A l'occasion de la Journée Internationale de Lutte Contre les Violences Faites aux Femmes, j'ai souhaité en réunir un maximum.